Crédit à la consommation : un manque d’infos en grande surface ?

La Répression des fraudes a relevé des manquements dans les offres de crédit à la consommation, en particulier dans les enseignes d’ameublement où ce type de prêt est fréquent.

Le prêt, une opération qui doit être transparente.

Qu’ils soient destinés à l’achat d’un bien de consommation ou d’un bien immobilier, les emprunts sont des opérations qui nécessitent un temps de réflexion de la part des clients mais également une période d’analyse pour les établissements de crédits. Pour qu’une telle opération se déroule sans surprise, chaque partie se doit d’être transparente vis-à-vis des autres. Toutefois, la répression des fraudes ou DGCCRF a relevé plusieurs manques d’informations.
Lors de leurs enquêtes de 2022 et 2017, les agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ont constatés plusieurs manquements.

Ces faits ont en particulier étaient constatés dans les enseignes d’ameublement et d’électroménager. Les enquêteurs notent que les informations relatives au prêt à la consommation sont transmises après sa souscription. La direction générale pointe du doigt cette pratique qui a tendance à se généraliser avec l’entrée des tablettes numériques dans la signature du contrat.

Ils soutiennent également que dans une large majorité, les consommateurs se voient proposer un crédit renouvelable sans qu’un prêt amortissable soit présenté comme une alternative.

Comment mieux informer les consommateurs ?

Du côté des professionnels du crédit, réunis au sein de l’Association française des sociétés financières (ASF), on admet une surprise face à cette enquête. Les acteurs du crédit à la consommation reconnaissent que les difficultés constatées peuvent être imputées au nombre important des points de vente dans l’Hexagone. La multiplication des grandes surfaces conjuguée au turn-over des salariés entrainerait une perte de qualité dans la transmission de l’information. L’ASF souligne également que les multiples réformes législatives relatives au crédit contribuent au manque de formation des vendeurs.

Toutefois, l’Association française des sociétés financières va tirer des conséquences positives de ce constat. Pour cela, elle annonce la mise en place d’un groupe de travail dans l’objectif de promouvoir les bonnes pratiques. La répression des fraudes va, elle, continuer sa veille et ses contrôles afin de protéger au mieux les consommateurs.


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