Crédit immobilier : la tendance haussière des taux se poursuit

En avril, les taux d’intérêt des crédits immobiliers accordés aux particuliers ont une nouvelle fois progressé. Toutefois, la tendance haussière reste modérée et n’affecte pas, pour le moment, le dynamisme de la demande.

Taux d’intérêt immobilier : quatrième mois consécutif de hausse

Selon le dernier baromètre mensuel de l’immobilier, le taux d’emprunt moyen des financements à l’habitat a une nouvelle fois augmenté en avril 2017. Il s’agit du quatrième mois consécutif de hausse des barèmes après plusieurs mois de baisse quasi-continue. Selon les réseaux d’intermédiaires bancaires, cette nouvelle hausse concerne tous les projets de financement, y compris le rachat ou le regroupement de prêts. A savoir que depuis un mois, la plupart des banques ont appliqué en moyenne une hausse de 10 points de base.

Selon les dernières statistiques de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le barème moyen a atteint 1,51 % (toute durée confondue et hors assurances), il retrouve ainsi son niveau de juillet 2016, mais demeure très intéressant pour un projet de crédit ou de rachat de prêt immobilier. En fait, la hausse est très légère dans les détails, malgré une moyenne de 10 %. Cela permet aux établissements bancaires et leurs intermédiaires d’afficher, actuellement, des barèmes inédits pour les profils « haut de gamme ». Cependant, pour maintenir le dynamisme de la demande, certains établissements bancaires ont décidé de laisser leurs conditions de taux inchangées.

La hausse des taux n’est pas homogène

Malgré la hausse continue des taux intérêt depuis mi-décembre 2016, les conditions demeurent attractives. Cependant, derrière ce paysage de crédit bon marché se dessine une hausse des taux qui n’est pas homogène. En d’autres termes, tous les emprunteurs ne bénéficient pas des mêmes conditions de financement. Les meilleurs profils emprunteurs restent toujours les mieux traités par les banques et leurs intermédiaires. Conséquence : l’écart de taux d’intérêt se creuse de plus en plus entre les profils « haut de gamme » et les emprunteurs moins aisés qui ne disposent pas de revenus confortables. En janvier 2017, l’écart moyen était de 40 points de base entre les emprunteurs qui gagnent 100 000 euros annuels et ceux qui gagnent moins de 30 000 euros. A ce jour, cet écart est de 70 points de base.

Selon les intermédiaires bancaires, les profils premiums sont devenus les cibles privilégiés des banques qui ont fait le pari de baisser leurs barèmes sur ces profils bien ciblés. A savoir que ces chouchous des banques sont entre autres : les jeunes actifs à profil évolutif, les ménages qui disposent de patrimoines importants, les investisseurs…


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