Les Français sont réticents aux Fintech

Les consommateurs hexagonaux se montrent méfiants vis-à-vis des services proposés par les Fintech. Une étude les classe derniers au chapitre de la confiance dans les technologies financières.

Les Français préfèrent garder le contrôle sur leurs services bancaires

Les banques commencent à saisir toute l’importance du rôle joué par les fintechs. D’abord réticents à collaborer avec les start-up de la technologie financière, les groupes bancaires ont pris conscience que les fintech forment aujourd’hui un nouveau lien entre les usagers et les services de banque. Ces nouveaux services sont notamment utilisés lorsqu’il s’agit de gérer ses comptes en ligne ou de sécuriser ses achats via des plateformes de paiement.

Face à l’implantation des fintech, les banques ont fait le choix de les intégrer dans leur groupe soit en procédant à leur rachat soit en entrant au capital des jeunes entreprises.

Si bon nombre d’usagers des fintech les utilisent sans connaitre ces nouvelles sociétés, les Français restent cependant méfiants à leur égard. Selon une étude menée par une banque londonienne, les ressortissants de l’Hexagone sont, parmi les pays occidentaux, ceux qui accordent le moins leur confiance aux fintech.  L’étude a été menée auprès des consommateurs de 11 pays. La France se retrouve donc en bas du classement lorsqu’il s’agit d’adopter les nouvelles technologies financières.

Les robo-advisors n’ont pas la cote

Par exemple, en matière de crédit immobilier, les Français se montrent peu enclins à se laisser guider par des robots lors de recherches sur internet. Peu importe que le logiciel soit développé par un expert du crédit immobilier, l’idée de se laisser indiquer une voie par un programme informatique n’a pas les faveurs des usagers en France.

Les Français ne sont pourtant pas les seuls en Europe à émettre des réserves face aux nouvelles technologies. Selon une autre enquête menée par une banque en ligne, deux  européens sur cinq ne sont pas prêts à laisser une technologie numérique gérer leur portefeuille financier à leur place. Il s’agit là d’éviter de donner trop de pouvoirs aux robo-advisor qui sont programmés pour analyser les tendances et ajuster les orientations d’investissement des clients.

Reste à voir si dans les années futures, les Français se seront davantage laissés tenter par les fintech de plein ou à l’insu de leur gré.


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