Les taux immobiliers reculent encore en mai et juin

Alors qu’ils étaient déjà très bas depuis plusieurs mois, les taux des crédits immobiliers ont encore reculé en mai et juin. Ils se rapprochent désormais des records historiques enregistrés lors de la rentrée 2022 ce qui permet par ailleurs de compenser la hausse des prix.

Des taux de crédits immobiliers inférieurs à 1,40 % sur 20 ans

Les taux immobiliers pratiqués en juin 2022 sont de 1,18 % sur 15 ans, 1,37 % sur 20 ans et 1,61 %, selon plusieurs intermédiaires bancaires. Début juillet, ils diminuent encore pour atteindre 0,95 % sur 15 ans, 1,25 % sur 20 ans et 1,30 % sur 25 ans. Cette baisse des taux est en partie liée à la baisse des OAT 10 ans (Obligations Assimilables au Trésor), tombées à 0,71 % en juin.

Si le niveau des taux de crédits immobiliers se maintient à un niveau relativement bas, les records n’ont pas encore été battus. Cependant, les professionnels du secteur constatent des records occasionnels sur les meilleurs profils. Par exemple, en juin, certains emprunteurs ont obtenu un taux de crédit inférieur à 1 % sur 15 ans.

La hausse des prix immobiliers compensée par les taux bas

En juillet, la diminution des taux de crédits a permis aux futurs acquéreurs d’emprunter près de 210.000 euros, avec une mensualité de 1.000 euros sur 20 ans, ce qui représente une économie de plus de 4.000 euros par rapport au mois de juin. Cette baisse des taux est nécessaire pour faire face à l’augmentation des prix immobiliers dans les grandes villes.

Cela profite surtout aux primo-accédants qui maintiennent leur volonté de devenir propriétaires. Autre bonne nouvelle pour ces acheteurs : les établissements de crédit assouplissent leurs conditions d’octroi des prêts. En effet, plusieurs acteurs constatent que les banques n’hésitent plus à accorder des prêts à 110 %.

Les crédits immobiliers sur 30 ans, voire même 35 ans, font également leur grand retour. Cette politique vise principalement à aider les jeunes primo-accédants, victimes de la restriction sur le Prêt à taux zéro (PTZ) et de la quasi-suppression de l’APL Accession.

Les investisseurs, eux, sont en net recul ces derniers mois. Il faut dire que ces derniers ont été impactés à la fois par le recentrage du dispositif Pinel et la mise en place de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) le 1er janvier 2018.


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