Acheter ou louer, actuellement la question ne se pose plus

Acheter ou louer, actuellement la question ne se pose plus

Dans la conjoncture actuelle, s’endetter pour acquérir un bien immobilier peut se révéler être un mal pour un bien. Grâce à la baisse des taux, un primo-accédant rentabilise plus rapidement son investissement qu’auparavant.

Accession à la propriété, une rentabilité jamais vue auparavant

Rester locataire ou devenir propriétaire ? Chaque jour des centaines de Français se posent la question sans forcément trouver la réponse la plus adaptée à leur situation. Bien souvent, la réponse va dépendre de la localisation géographique et du type du bien convoité.

Pourtant, suite à la baisse continue des taux d’intérêts des crédits immobiliers, la propriété semble être le choix à faire pour être économiquement avantagé.

Car les taux bas (1,48 % en moyenne en août, hors assurance) permettent de rentabiliser plus facilement son opération. En effet, pour un même capital et une même mensualité, un emprunteur actuel mettra moins de temps à rembourser son prêt qu’un emprunteur ayant conclu son contrat durant les cinq dernières années.

A titre de comparaison, l’acquisition d’un bien immobilier est rentabilisée, en moyenne, au bout de 16 ans pour un bien de 30 m². Cette statistique chute à 2 ans et demi pour une surface de 70 m². Concrètement, au-delà de ces périodes, un locataire commencera à perdre de l’argent par rapport à un emprunteur. Les taux d’emprunt bas incitent donc les investisseurs à voir leur projet en plus grand.

Les taux bas favorisent l’accession à la propriété

De plus, parmi les arguments en faveur de la propriété, c’est l’aspect sécurisant qui revient le plus souvent. En effet, ayant perdu leur confiance dans les faibles rendements d’épargne ou dans d’autres produits plus risqués, les investisseurs français trouvent refuge dans la pierre. L’investissement immobilier offre des perspectives d’agrandissement du patrimoine en vue d’une transmission future.

En face, ceux qui préfèrent rester locataire mettent en évidence leur mobilité géographique en cas de mutation professionnelle. Ils « craignent » aussi de s’endetter trop lourdement.

Si économiquement, la propriété est actuellement plus intéressante, choisir une option ou une autre dépend avant tout de l’état d’esprit et du mode de vie de chacun.