Ces produits d’épargne qui séduisent encore les Français

Malgré la baisse historique et quasi globale des taux de rendement des principaux plans d’épargne, certains produits d’épargne continuent à séduire les épargnants.

Les livrets ont toujours le vent en poupe

Du livret A au livret bleu en passant par le plan d’épargne logement (PEL) ou encore le livret de développement durable (LDD)…, force est de constater que ces plans d’épargne, au niveau de rendement réglementé, continuent à séduire massivement les épargnants.

En 1998, le taux de détention de ces produits était de 83,5 %, cette année il est de 86 %.  Ce, malgré un niveau historiquement bas de leurs taux de rendement.

Ces plans d’épargne, en particulier le livret A, ont continué à séduire les Français. Environs, 75 % d’épargnants en possèdent au moins un en 2015, contre à peine 64 % en 1998.

Cependant, la tendance pourrait s’inverser dans les mois à venir suite au passage sous la barre symbolique des 1 % des taux de rendement en août 2015.

L’assurance-vie reste privilégiée

Avec un taux de détention en progression constante depuis 10 ans, l’assurance-vie reste le produit d’épargne privilégié des Français.

Cependant, il faut savoir que dans ce produit, l’épargnant peut accéder à des supports de nature très différente.

Il peut opter pour des fonds en euros, totalement garantis, ou choisir des options plus risquées avec des unités de compte, des obligations ou encore des actifs immobiliers.

Cependant, les récentes statistiques montrent que les épargnants Français sont moins enclins à investir risqué, malgré des taux de rendement attractifs.

Depuis janvier 2016, plus de 20 milliards d’euros ont été investis sur les produits risqués, selon l’association Française de l’assurance (AFA)

Par ailleurs, les Français considèrent également l’immobilier comme une valeur refuge. Selon une récente étude, pour 84 %, l’investissement immobilier est la principale valeur refuge.

Pour 79 % d’entre eux, le marché immobilier est plus rationnel et prévisible que les marchés financiers.