Jamais, les taux d’intérêt des prêts immobiliers n’ont été aussi attractifs pour les primo-accédants. En quête de nouveaux clients, les établissements prêteurs accordent des conditions exceptionnelles avec des taux inédits à ce profil emprunteur.Primo-accédants : les véritables chouchous des banques
Sans surprise les taux d’emprunt ont poursuivi leur tendance baissière. Toutefois, comme à l’accoutumé, la plupart des banques ont pratiqué de fortes décotes en fonctions des projets et de profils emprunteurs sur des barèmes affichés déjà très compétitifs.
Par ailleurs, l’ensemble des baromètres montrent que les principaux bénéficiaires de ce mouvement de baisse sont les primo-accédants. Ce profil emprunteur est devenu en cette rentrée, le véritable chouchou des banques et bénéficie des taux ultra-bas jusqu’en dessous de 1 % sur 20 ans pour certains primo-accédants. Ce sont des barèmes nettement inférieurs à la moyenne des taux d’emprunt pratiqués sur des dossiers standards.
A savoir que pour les financements immobiliers sur 20 ans, la moyenne est passée en un an de 2,55 % à 1,60 % (hors assurance), cela a fortement optimisé le profil emprunteur des primo-accédants.
Les primo-accédants sont désormais omniprésents
Dans le contexte actuel marqué par des taux historiquement bas et la concurrence acharnée que se livrent les banques, les établissements bancaires misent tout sur la relation de long terme avec leurs futurs clients et le potentiel que ces derniers peuvent présenter dans les années à venir.
C’est dans cette configuration, qu’ils proposent des conditions inédites aux jeunes et ce même si ces emprunteurs n’ont que peu ou pas d’apport personnel. Pour les établissements financiers, il y a toute une relation bancaire à construire avec ces jeunes d’autant qu’ils n’auront en outre qu’une opportunité limitée de rachat de leurs encours dans les années à venir compte tenu des conditions actuelles qui leur sont proposées.
Ainsi pour la première fois, ces profils emprunteurs sont omniprésents dans toutes les politiques commerciales des banques. Actuellement, ils représentent près d’un dossier sur deux en moyenne, contre à peine un tiers au dernier semestre de 2015.
Par ailleurs, il faut savoir que ces jeunes en quête de leur premier achat souhaitent profiter de l’assouplissement de conditions d’octroi, mais aussi de l’élargissement du PTZ 2016.