Un deuxième rachat de crédit : qui est concerné ?

Un deuxième rachat ou une re-renégociation de crédit : qui est concerné ?

Avec 1,41 % (hors assurance) en moyenne, les taux d’intérêt actuels des prêts immobiliers ouvrent de nouvelles opportunités de faire racheter ou renégocier son financement à l’habitat une seconde ou troisième fois. Est-ce que c’est possible un 2e rachat de crédit ? Qui peut re-renégocier son crédit une deuxième fois ?

Faire un deuxième rachat de prêt : est-ce possible ?

Les banques, leurs intermédiaires et les médias ne cessent de le faire savoir. Les conditions de financement n’ont jamais été aussi attractives. Des taux d’intérêt historiquement bas à l’assouplissement des critères d’octroi en passant par la conjoncture économique actuelle, la quasi-totalité des facteurs déterminants sont favorables aux prêts immobiliers.

Selon les récents baromètres, le niveau des taux a été divisé par plus de 4 depuis le début des années 2000. C’est dans cette configuration que de nombreux emprunteurs ont renégocié ou fait racheter leur crédit à l’habitat afin de profiter de meilleur taux et des conditions inédites de financement.

Cependant, depuis le début de l’année, le barème moyen « déjà très bas » a perdu plus de 80 points de base et les établissements bancaires continuent de rafraichir leurs offres commerciales et de se livrer une concurrence de plus en plus acharnée. Dans cette configuration, les emprunteurs qui avaient fait racheté ou renégocié leur financement à l’habitat ont intérêt à faire rejouer la concurrence à nouveau.

Bon à savoir : racheter ou renégocier son crédit immobilier une deuxième ou une troisième fois est possible et légale (sous réserve de certaines clauses contractuelles). En d’autres termes, la législation Française en matière de prêt à l’habitat n’interdit pas de faire racheter ou renégocier un même crédit immobilier plusieurs fois.

Ré-renégociation de prêt immobilier : qui est concerné ?

Favorisés par la concurrence interbancaire, le taux d’intérêt moyen des crédits immobiliers est tombé en septembre à 1,41 % (toutes durées confondues et hors assurances). Désormais, il est possible de prétendre à des taux compris entre 1 % et 1,10 % sur 15 ans, entre 1,20 % et 1,30 % sur 20 ans et environ 1,40 % sur 25 ans.

Contrairement au printemps et à l’été, ces barèmes inédits ne sont pas réservés qu’aux profils premiums. Ils concernent tous les dossiers et tous les projets. C’est du jamais-vu ! De ce fait, ceux qui avaient déjà renégocié leurs encours auprès de leur banque ont intérêt à solliciter une nouvelle baisse de taux.

Pour rappel, la renégociation est une révision des conditions de financement. Il s’agit d’une opération qui vise à obtenir de sa banque un taux plus attractif. En cas de succès, l’opération est toujours avantageuse pour l’emprunteur qui peut faire baisser le montant de ses échéances ou la durée de son financement.

Cette opération est finalisée par la signature d’un avenant au contrat initial de prêt. Cependant, les banques n’y sont pas favorables, surtout s’il s’agit d’une seconde demande.

Un deuxième ou troisième rachat de crédit : qui est concerné ?

En seulement 8 mois, les barèmes des financements à l’habitat ont perdu plus de 0,80 point en moyenne, sur les trois dernières années la baisse est supérieure à 1,5 point. Conséquence, ce qui paraissait impossible il y a quelques années est devenu courant : de plus en plus d’emprunteurs optent pour le rachat de leurs encours à plusieurs reprises.

Dans les grands réseaux d’intermédiaires bancaires, ces dossiers représentent plus d’un tiers des demandes de rachat. Cependant, qui a intérêt à opter pour cette opération à plusieurs reprises ? En fait, si tous les emprunteurs peuvent faire racheter leurs encours à plusieurs reprises, il faut savoir que pour que l’opération soit avantageuse, il faut impérativement réunir trois conditions.

D’abord, il faut avoir une différence d’au moins 0,70 entre le nouveau taux et le barème initial du prêt. Ensuite, la durée résiduelle du financement doit être au moins de 10 ans. Enfin, le capital restant à rembourser doit être important, au moins 100 000 euros. Pour être fixé très vite, il est recommandé de solliciter les services d’un intermédiaire bancaire spécialisé en la matière.