Faut-il faire racheter son crédit immobilier souscrit en 2022 ?

Grâce à la baisse continue des taux d’intérêt depuis le début de l’année et à la concurrence acharnée que se livrent les banques, certains foyers ayant emprunté en janvier ou  février 2022 peuvent prétendre à un rachat de crédit immobilier. Voici les conditions à respecter.

Les taux ont perdu environ 80 points de base en 8 mois

L’attractivité des conditions de financement, caractérisée par la baisse continue des taux d’intérêt des financements à l’habitat et par la concurrence interbancaire, n’échappe à aucun tenant de crédit. Résultat : même ceux qui ont souscrit leur emprunt immobilier il y a quelques mois optent pour le rachat de crédit immobilier.

Selon les banques spécialisées et leurs intermédiaires, les demandes de rachat de crédit pour les financements accordés en janvier et février 2022 sont en forte augmentation depuis quelques semaines.

En fait, il faut savoir qu’en seulement 8 mois, les taux moyens (hors assurance) ont perdu près d’un point d’écart, juste ce qu’il faut pour prétendre à un rachat de crédit immobilier afin d’économiser plusieurs milliers d’euros sur les intérêts de ses encours.

Par exemple : pour un crédit immobilier de 100 000 euros souscrit en janvier 2016, il est possible de gagner jusqu’à 10 000 euros sur les intérêts en le faisant racheter aux conditions actuelles de financement. A savoir que cette opération bancaire peut devenir attractive à partir de 70 points de base d’écart entre le taux initial et celui proposé pour l’opération.

Faut-il solliciter les services d’un intermédiaire bancaire ?

L’intermédiaire en opérations de banque spécialisé dans les offres de rachat de crédit est un professionnel chargé par un emprunteur d’obtenir les meilleures conditions de financement auprès des établissements bancaires.

Ainsi, solliciter les services de ce professionnel pour son rachat de crédit permet d’obtenir un taux d’intérêt plus bas que celui qui pourrait être consenti à un emprunteur seul face à un conseiller bancaire, surtout dans le marché actuel marqué par une concurrence acharnée entre les banques.

Mandaté par les établissements financiers, l’intermédiaire bancaire négocie à l’avance des conditions attractives, qui varient en fonction des profils emprunteurs et des projets. A savoir qu’en raison de ses partenariats privilégiés avec les banques, ce spécialiste est en mesure de négocier directement auprès des  directeurs d’agence et passer ainsi au-dessus des conseillers en agence.

L’intermédiaire bancaire peut aussi apporter une expertise technique en offrant ses conseils sur des situations particulières qui nécessitent une compétence pointue en la matière.