Immobilier : la commercialisation de logements connait une dynamique inédite

Immobilier : la commercialisation de logements connait une dynamique inédite

Le ministère du Logement a publié les résultats de commercialisation des logements neufs pour le deuxième trimestre 2016. Les réservations et les mises en vente sont en hausse ce qui tend à réduire l’encours des logements disponibles.

18,7 % de réservation de logements en plus

Le ministère du Logement se réjouit des derniers chiffres fournis par son Commissariat général au développement durable (CGDD). En effet, sa dernière étude relative à la commercialisation de logements neufs indique une nette progression.

Avec 33 100 réservations de logements neufs, le secteur est en hausse de 18,7 % au deuxième trimestre 2022 par rapport à la même période l’année dernière. Pour le ministère, cette dynamique positive s’inscrit dans la reprise du marché immobilier constatée depuis 2014.

Les mises en vente connaissent également cette même hausse. Celle-ci est plus significative puisqu’elle atteint 24,2 % toujours entre les deuxièmes trimestres de 2022 et 2016. Avec 35 900 logements destinés à la vente, ce secteur atteint des niveaux restés inédits depuis l’an 2007.

Le CGDD constate que l’encours des logements mis sur le marché retrouve les niveaux connus il y a un an puisque la hausse des ventes est contrebalancée par celle des mises en vente.

En détail, cette reprise d’activité du marché immobilier est autant valable pour les maisons individuelles que pour les appartements.

Les maisons se vendent mieux que les appartements

Toujours sur la période du deuxième trimestre 2016, le ministère note une augmentation de 18,1 % pour 30 300 appartements réservés. Les habitations individuelles, elles, ont connu une poussée de 26,8 %. Cette évolution est certes plus importante mais le volume de ventes de maisons représente, lui, quelques 2 800 unités.

Que ce soit pour un appartement ou une maison, le CGDD souligne une hausse du montant des transactions. Cette dernière est de + 0,7 % pour les maisons (un tel bien s’est vendu 253 000 euros en moyenne) et de + 0,3 % pour appartements (3 930 euros le m² en moyenne).

Géographiquement toutes les régions françaises ne suivent pas la tendance nationale. Par exemple, deux régions ont vu baisser le nombre de transactions immobilières. Il s’agit de la Normandie et de la Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Si le nombre de logements mis en vente est en recul au niveau national, il progresse tout de même dans certaines régions. C’est notamment le cas pour l’Ile-de-France, les Hauts-de-France et la Corse.

Pour la ministre du Logement Emmanuelle Cosse, ces résultats sont de bon augure pour les prochaines années. « C’est un signe positif pour l’activité et pour l’emploi dans les mois à venir, car les ventes d’aujourd’hui sont les permis et les mises en chantiers de demain », a indiqué la ministre.