Immobilier : le 1er semestre 2022 s’annonce favorable aux emprunteurs

Selon les observateurs, les taux d’intérêt des financements immobiliers devraient rester très bas durant les premiers mois de l’année 2016.

Premier semestre 2016 : une période favorable aux primo-accédants

Après une légère remontée, la plupart des taux d’intérêt se sont stabilisés entre novembre et décembre. A ce jour, les taux d’intérêt moyens sont à des niveaux particulièrement attractifs.

Par ailleurs, à partir du 1er janvier 2016, la nouvelle version du prêt à taux zéro (PTZ) sera opérationnelle. A savoir que cette nouvelle version pourrait concerner jusqu’à 40 % du montant du financement.

Pour les primo-accédants, c’est une nouvelle fenêtre de tir. Ce profil emprunteur va pouvoir profiter pleinement de cette mesure.

De plus, les aides personnalisées au logement pour un achat sont maintenues jusqu’en 2017. Cependant, les taux pourraient remonter si la situation économique s’améliore.

Les banques assouplissent leurs critères d’octroi

Pour atteindre leurs objectifs commerciaux de 2016, les banques ont révisé leurs conditions de financement. Désormais, elles prêtent aux primo-accédants avec des conditions adaptées à leurs situations (durées d’emprunt plus longues, taux moins importants).

A ce jour, les établissements de crédit sont à la recherche de nouveaux clients et accordent des financements même si l’emprunteur ne dispose pas d’apport personnel, grâce aux taux d’intérêt très attractifs.

Cependant, malgré ce contexte favorable, il est capital de mettre toutes les chances de son côté. Pour cela, il est recommandé de disposer d’un apport d’au moins 7,5 % du montant de l’emprunt, d’avoir une situation financière et professionnelle stable, d’avoir de bonne tenue de compte bancaire

Faut-il craindre une remontée des taux en 2016 ?

Depuis plusieurs mois, en dépit des annonces de fin de la tendance baissière des taux, le constat venait à chaque fois déjouer les prévisions. Les taux restent toujours bas, mais cette situation pourrait évoluer si la croissance économique s’accélère.

Certes, il n’y aura pas de remontée rapide et brutale des taux car, la concurrence entre les banques pour ce produit d’appel est encore très importante et la politique de la BCE constitue un soutien à l’essor du crédit.

Mais, cette politique qui a conduit les taux directeurs à des niveaux très bas doit se terminer en septembre 2016. Cela pourrait provoquer une hausse des taux accordés aux particuliers.