Mobilité bancaire : les agences classiques ripostent face aux banques en ligne

Mobilité bancaire : les agences classiques ripostent face aux banques en ligne

A partir de février 2017, il devrait être plus facile de quitter une banque pour une nouvelle. Les banques sur internet et les établissements traditionnels vont se livrer à un jeu de séduction qui devrait profiter au consommateur.

Faciliter le changement de banque

La banque en ligne est-elle l’avenir du marché bancaire ? C’est en tout cas ce que pense un grand opérateur téléphonique français qui a décidé de lancer sa propre filiale sur internet. Celle-ci verra le jour sur la Toile durant les premiers mois de l’année 2017.

Les banques connectées séduisent de plus en plus les usagers des nouvelles technologies. Elles doivent ce succès non seulement à des frais de tenue de compte très bas, voire nuls, mais aussi à une disponibilité permanente. Les clients n’ont pas besoin d’attendre les horaires d’ouvertures des agences pour effectuer les opérations les plus simples.

Les banques dématérialisées surfent sur la vague du succès et ce phénomène pourrait s’accroître dès l’année prochaine avec l’application de la loi Macron.

A partir du 6 février 2017, les clients auront l’opportunité de signer un mandat de mobilité bancaire auprès d’un nouvel établissement bancaire. Ce mandat va permettre à la banque d’engager toutes les démarches nécessaires pour transférer les comptes depuis une ancienne banque. Les opérations bancaires telles que la domiciliation des prélèvements ou la fermeture des comptes seront totalement prises en charge par le nouvel établissement.

Banque en ligne et agences classiques, deux visions du marché bancaire

En facilitant le changement de banque, la loi Macron devrait permettre aux clients de réaliser des économies en profitant des meilleures offres du marché.

Si les banques en ligne espèrent augmenter leur part de marché, les agences classiques n’ont toutefois pas dit leurs derniers mots. D’une part, elles n’affichent pas d’inquiétudes puisque les banques 2.0 sont principalement des filiales des groupes bancaires. D’autre part, elles vont mettre l’accent sur la qualité de leurs services, certes plus chers, mais centrés sur la relation conseiller-client.

De plus, une autre mesure va bousculer les habitudes bancaires des Français : la DSP2. Cette directive européenne reconnait et encadre les nouveaux services de paiements. Un secteur prisé par les fintechs qui proposent des outils axés sur la praticité et la rapidité. Une chose est sûre : la mutation bancaire est bien en marche.