La hausse des taux ne se généralise pas

La baisse des taux d’intérêt qui a profité à de nombreux emprunteurs pendant plusieurs mois semble terminée. Cette phrase est celle des banques et des intermédiaires bancaires. Cependant, cette tendance est-elle généralisée ?

Niveau des taux : des disparités notables

Le taux d’intérêt moyen des prêts à l’habitat sur une durée de 20 ans a enregistré une augmentation de 0,20 % au cours des dernières semaines selon certains baromètres régionaux.

Cette information a été révélée par les grands médias qui estiment que c’est la fin de la tendance baissière ayant permis à de nombreux Français de solliciter un financement immobilier, mais aussi aux emprunteurs de renégocier ou de faire racheter le montant restant dû de leurs encours.

Certes au niveau national, certains avancent une hausse de 0,1 % à 0,3 % point de base depuis le début du mois de juin, mais la hausse est loin d’être généralisée. En fait, il existe une réelle disparité entre les durées de remboursement, les profils emprunteurs ainsi que les régions.

Concrètement, si dans certaines villes comme Lille, Strasbourg ou Montpellier, le taux d’intérêt sur 20 ans a augmenté, la tendance est à la stabilisation à Paris comme à Bordeaux ou encore à Toulouse. Quant à Lyon et ses environs, les observatoires enregistrent même de nouvelles baisses.

Hausse des taux : un but dissuasif ?

Une chose est sûre ! Les spécialistes restent très prudents quant à une éventuelle hausse, baisse ou stabilisation. Certains attribuent les récentes évolutions à 3 facteurs cumulés.

D’abord, la hausse du taux long (OAT 10 ans) sur lequel les banques déterminent leur barème.

Ensuite, la hausse des demandes de prêt à l’habitat et de rachat de crédit immobilier que les réseaux bancaires n’arrivent pas à faire face.

Enfin, le mois de mai a été dur pour les banques, les demandes de financement n’ont pas diminué, mais le nombre de jours travaillés a baissé.

Dans cette logique, on peut penser que la hausse pourrait avoir un but dissuasif pour ralentir la cadence des demandes de crédit et de regroupement de crédits.

Un intermédiaire bancaire pour un financement adapté

Actuellement, le marché du crédit est caractérisé par une équation difficile que doivent résoudre les banques et les établissements bancaires.

Augmenter progressivement le coût du crédit pour maîtriser le volume des demandes ou continuer à accroitre leur part de marché en attirant de nouveaux clients avec des conditions avantageuses. L’équation semble complexe.

Dans tous les cas, la tendance laisse entrevoir une stabilisation dans les jours et semaines à venir, un timing idéal pour un projet de crédit immobilier ou de regroupement de prêt.

Par ailleurs, les prêteurs étant devenus très sélectifs dans l’octroi de prêt, il est capital de faire appel à un intermédiaire bancaire spécialisé afin de valoriser son projet de rachat de prêt et de savoir se vendre.

L’accompagnement de ces professionnels est l’assurance d’obtenir les meilleures offres en vigueur aux vues de son profil emprunteur.