Renégociation de crédit : 36 % des Français ont sauté le pas

Alors que les conditions de financement sont plus que jamais favorables aux emprunteurs, une récente étude montre que seuls 36 % des Français ont opté pour la renégociation de leurs encours immobiliers.

Les Français veulent profiter des taux bas pour renégocier leurs encours

Selon le résultat d’une récente étude, 90 % des emprunteurs savent qu’ils peuvent renégocier leurs crédits immobiliers en cours. Mais, ils n’ont pas encore majoritairement profité de la conjoncture actuelle pour opter pour cette opération bancaire.

Cette enquête montre aussi que 45 % des Français endettés ont un taux d’intérêt supérieur à 4 % et seulement 15 % ont un taux inférieur à 3 %. Des niveaux très élevés en comparaison aux taux proposés actuellement par les banques et les établissements de crédit.

Par ailleurs, les emprunteurs comptent bien profiter des conditions favorables pour renégocier leur crédit. 85 % d’entre eux comptent le faire prochainement.

Dans les détails de cette étude, seuls 36 % des emprunteurs ont renégocié leur crédit immobilier. Parmi eux, 30 % ont bénéficié d’une réduction de durée de leur financement, 28 % ont opté pour une réduction de leurs charges mensuelles, 28 % ont réussi à réduire leurs mensualités et leur durée de remboursement et 14 % sont passés d’un taux variable à un taux fixe.

Les Français veulent profiter de la conjoncture actuelle pour s’endetter

Selon le résultat de l’enquête mensuelle de la Banque de France sur la distribution du crédit, la demande de financement (immobilier, consommation) est restée en hausse le mois dernier.

En fait, chaque mois la Banque de France interroge les banques et les établissements de crédit sur leurs prévisions de la demande de prêts et les marges qu’ils leurs appliquent.

A partir de ces informations, la Banque de France calcule un pourcentage pondéré qui permet d’avoir des soldes d’opinion et de prévision.

Pour le crédit immobilier, 40 % des prêteurs ont un solde de réponse très positif. Ils considèrent que la demande augmente. Toutefois, la tendance reste très logique, les Français veulent profiter des taux d’intérêt historiquement bas, que ce soit pour renégocier leurs encours immobiliers ou pour une acquisition immobilière.

Pour le prêt à la consommation, le solde d’opinion est repassé en positif en avril après un le repli de mars. Cependant, les résultats font état d’une stabilité des demandes pour ce type de financement.