L’étiquette énergie d’une maison : un facteur important pour les acheteurs

Outre les critères purement esthétiques, la performance énergétique d’un bien immobilier est un élément déterminant. Nombreux sont les acheteurs à rechercher un logement sain et économique en consommation d’énergie. Ces conditions remplies, les prix peuvent évoluer fortement à la hausse.

Les acheteurs sensibles aux notes du diagnostic de performance

Depuis 2006, les propriétaires en quête de vendre un bien immobilier doivent dans un premier temps effectuer un diagnostic de performance énergétique (DEP). Il a pour objectif d’évaluer la performance énergétique d’un habitat en tenant compte de deux critères élémentaires. Le premier est une estimation de rejet de dioxyde de carbone (C02) dans l’air. En d’autres termes, cela permet de mesurer la pollution émise par un logement. Le second permet de déterminer la consommation d’énergie. Le résultat est donné sous la forme de deux notes comprises entre A et G, pour les biens les plus énergivore et pollueur.

Et en 2011, l’ensemble des professionnels de l’immobilier ont reçu l’obligation d’accompagner les annonces avec leur diagnostic de performance. Les acheteurs obtenaient donc une meilleure visibilité sur ces facteurs. Augmentant au fil des années leur attention notamment sur la consommation en énergie avant un acte d’achat. Un point essentiel pour le budget d’un ménage, dont les dépenses en énergie peuvent fluctuer en conséquence selon la modernité des installations.

Des travaux de rénovation utiles ou non selon le type de bien

Une mauvaise note témoigne de performances médiocres dans les domaines évalués. En conséquence, un logement peut être plus difficile à trouver un acheteur, ou alors le prix peut subir des variations. Mais les fluctuations s’avèrent différentes en fonction du type d’habitation d’après l’ordre des notaires.

Pour un appartement, une note F ou G n’a pas une incidence significative qui drainerait le prix vers le bas. Par contre, une note A peut faire majorer le prix jusqu’à 22% lors de la vente. Au contre, une étiquette peu reluisante pour une maison à un effet dépréciatif tout à fait identifiable d’environ 17%. Pour les meilleurs résultats, la hausse se situe entre 6 et 14%.

Enfin, un propriétaire peut étudier le fait d’effectuer des travaux de rénovation pour augmenter le prix de vente du bien immobilier. Mais d’après cette étude des notaires, il n’aura pas grand intérêt à le faire si c’est un appartement. Les mauvaises notes semblent avoir que peu d’impact. Des travaux ne seraient dans ce cas pas nécessairement profitables. Cependant, des ouvrages au sein d’une maison peuvent l’être si la note est réellement mauvaise, comprise dans la dernière tranche entre F et G.


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