Hausse des prix de l’immobilier, les négociations sont difficiles

Le stock de biens immobiliers à vendre diminue. Pour les acheteurs, il devient de plus en plus difficile de négocier un rabais sur le prix de vente. Surtout dans les principales villes.

Les acheteurs sont présents sur le marché grâce aux taux bas

2022 a été une année exceptionnelle en matière de  crédit immobilier. La forte baisse des taux d’intérêt connue jusqu’à la fin de l’année a été une formidable opportunité pour les emprunteurs. En effet, un emprunteur de 2022 a vu son pouvoir d’achat immobilier progresser d’environ 30 % par rapport à un emprunteur de 2008. C’est-à-dire qu’à mensualité égale, un prêt à l’habitat récent permet d’emprunter un capital plus important.

Les Français ne se sont pas fait prier pour lancer leur projet d’accession à la propriété que ce soit sur le marché ancien ou dans la construction. Les acheteurs de biens clef en main ou à rénover se sont cependant heurtés à des prix en hausse. Selon un réseau d’agences immobilières, le montant des transactions a progressé de 15,1 % l’année passée. Au cours du premier trimestre 2017, cette hausse des prix est toujours constatée par les professionnels.

Il faut toutefois noter que cette hausse ne se fait pas ressentir de la même manière dans toutes les régions de l’Hexagone. En moyenne, un bien vendu 202 000 euros à l’automne dernier voit son prix de vente augmenter de 2000 euros.

Les négociations sont plus compliquées dans les grandes agglomérations

Mais dans les principales métropoles du pays, l’écart de prix s’est accentué. A l’image de la capitale où la transaction moyenne passe de 363 000 à 374 000 euros. Cette progression est également flagrante à Lyon puisque le prix médian évolue de 266 000 à 276 000 euros.

Les prix de l’immobilier ne sont cependant pas en train de flamber. Puisque les taux d’intérêt des crédits à l’habitat demeurent toujours intéressants en ce début d’année, le marché reste très actif. Conséquence : les biens correspondants aux critères des acheteurs sont vendus rapidement (jusqu’à 15 jours).

La forte présence d’acheteurs conjuguée à une baisse du nombre de biens en vente limite également les marges de négociation. Actuellement, la négociation moyenne tourne autour des 4 % du prix de vente affiché. Encore une fois, dans les grandes villes, les négociations se révèlent plus compliquées. A Lyon et Bordeaux, les marges de négociations flirtent avec la barre des 2 %.

Ce phénomène pourrait se poursuivre durant les prochains mois. Car si d’habitude les années d’élection présidentielle sont synonymes de calme sur le marché, c’est actuellement la situation inverse qui se vérifie.


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