La hausse des taux reste contenue

Les taux d’intérêt pratiqués pour les crédits immobiliers restent attractifs.  Les taux moyens ne dépassent pas la barre des 2 %.

Une augmentation à très faible allure

L’entame de l’année 2022 s’inscrit dans la continuité de 2017, c’est le constat dressé par les spécialistes du crédit immobilier. Depuis l’extraordinaire baisse des taux observée durant l’année 2016, les experts du marché prédisaient une hausse en 2022 puis en 2018.

Au regard des statistiques, leurs prédictions se sont révélées correctes. Mais à y regarder de plus près, le marché est bien loin des prévisions les plus alarmistes. En effet, en novembre 2016, les taux ont atteint leur plus bas niveau avec 1,31 % de moyenne pour toutes les durées d’emprunt confondues (hors assurance emprunteur). Que ce soit pour un crédit immobilier de 15, 20 ou 25 ans, le taux moyen reste actuellement en dessous de la barre des 2 % avec respectivement 1,45 %, 1,65 % et 1,87 %. L’augmentation des taux sur l’année 2022 reste donc particulièrement contenue.

Cette période de taux d’intérêt bas est plutôt attractive pour les emprunteurs. Ces données pourraient convaincre les Français de concrétiser leur achat immobilier. Pourtant, tous ne sont pas égaux devant l’emprunt.

Le pouvoir d’achat immobilier impacté

Car si les taux se maintiennent à des niveaux attractifs, la donne n’est pas la même pour les prix des biens. Le marché des biens disponibles est actuellement au cœur d’une progression des prix. Cette progression a pour effet de grignoter le pouvoir d’achat immobilier des Français. De plus, avec les même mensualités, un emprunteur de 2022 pouvait acquérir une plus grande surface par rapport à aujourd’hui. En conséquence, pour viser une surface immobilière similaire, les emprunteurs actuels doivent augmenter leur taux d’endettement. Si cela n’est pas possible, ils devront revoir leurs prétentions à la baisse.

Pour garder un bon profil emprunteur (avec de hauts revenus par exemple), les banques sont prêtent à laisser de côté la limite de 33 % de taux d’endettement. En conséquence, dans les zones de marché tendues, les profils moyens doivent se rabattre sur des surfaces plus petites ou bien chercher leur bien en périphérie d’une grande ville.


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