Léger ralentissement du marché immobilier attendu en 2018

Les spécialistes de l’immobilier s’attendent à un léger recul du nombre de transactions pour l’année en cours. La hausse des prix est notamment mise en cause.

Le marché immobilier va se tasser en 2018

Il y a quelques semaines, les professionnels de l’immobilier se félicitaient des excellents résultats observés pour toute l’année 2017. Au cours de l’année passée, les Notaires de France ont comptabilisé plus de 968 000 transactions sur le marché de l’immobilier ancien. Les taux attractifs avaient encouragé les Français à répondre présent pour participer à la dynamique. Au début de l’année 2018, les spécialistes s’interrogeaient sur l’avenir de cette bonne séquence, à savoir 2022 va-t-elle s’inscrire dans la continuité ou bien le marché va-t-il reculer ?

Au regard des chiffres actuels, la tendance semble suivre la seconde option. Les taux sont toujours bas et se maintiennent. Néanmoins, par rapport à 2017, une hausse est observée. Cette progression est certes très légère, mais combinée avec la hausse des prix des biens en vente, elle entame le pouvoir d’achat immobilier des Français. Ces derniers se sont également montrés  inquiets à propos de l’avenir des dispositifs d’aide tels que le Prêt à taux zéro.

Les bons profils emprunteurs favorisés

Craignant la fin ou un recadrage sévère de ce véritable coup de pouce, les acheteurs ont peut-être anticipé leur acquisition. Le PTZ 2018 est toujours en place mais ses conditions d’attributions sont plus restrictives.

Toutefois, pour 2018, les prévisions d’un cabinet d’études ne sont pas alarmistes. Les experts planchent pour un léger recul des ventes. Avec -1,6% les transactions devraient se maintenir au-delà de la barre des 900 000 unités cela malgré une hausse des prix calculée à + 3 %. Les premiers résultats du marché du neuf confirment ces prédictions. En effet, le nombre de logement mis en chantier en fin d’année 2022 (4,9 %) ne suivent pas la moyenne de l’année (15,4 %).

Alors faut-il s’attendre à ce que les différents modèles mathématiques se confirment dans les prochains mois ? Une chose est sûre : les taux d’intérêts sont attractifs mais il faut justifier d’une bonne situation pour les envisager. Les ménages modestes vont petit à petit être mis à l’écart des zones de marché immobilier tendues.


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