Rachat de crédit immobilier : qui peut encore profiter des taux bas ?

Depuis quelques semaines, plusieurs banques nationales et régionales ont à nouveau baissé leurs barèmes de 0,05 % jusqu’à 0,15 %, selon les durées de remboursement. Cependant, ces légères baisses semblent réserver à quelques profils. Qui sont donc les emprunteurs qui peuvent encore profiter des bas pour leur rachat de crédit ?

Rachat de crédit : qui sont ces emprunteurs encore « chouchoutés » par les banques ?

Malgré des prévisions alarmistes, la hausse des taux d’intérêt des prêts à l’habitat a finalement été très modérée en 2017. Sur un an, le taux moyen n’a pris que 18 points de base, selon les chiffres de l’Observateur Crédit Logement/CSA. A ce jour, les conditions de financement restent toujours très favorables à l’achat immobilier et au rachat de prêt.

En fait, en cette fin d’année, les grands réseaux d’intermédiaire bancaire relèvent que les coûts moyens du crédit baissent encore de quelques points de base. Cependant, même si ce sont les taux moyens qui reculent, il faut savoir que les intermédiaires bancaires constatent aussi que des décotes supplémentaires sont principalement réservées à certains profils emprunteurs.

En d’autres termes, tout le monde peut profiter de la tendance baissière actuelle des barèmes, mais certaines catégories d’emprunteurs peuvent obtenir des baisses supplémentaires par rapport aux barèmes affichés. Pour le crédit immobilier, cela concerne les foyers aisés ayant un apport personnel important, des contrats d’épargne solide, des revenus conséquents…

Pour les opérations de rachat de crédit immobiliers, ces décotes supplémentaires concernent à peu près les mêmes profils, mais il faut y ajouter les primo-accédants, les jeunes emprunteurs et ceux qui ont une situation financière et professionnelle stable (CDI, fonctionnaire, pas d’incident de paiement…).

Les taux devraient être maintenus à des niveaux bas au 1er trimestre 2018 ?

Selon les observateurs, les taux bas sont aussi attendus en 2018, au moins au cours des premiers mois, malgré un probable contexte de retour de l’inflation et de la croissance. A savoir que les établissements bancaires se sont encore fixés des objectifs ambitieux pour 2018, même si ces prêteurs anticipent un contexte moins favorable qu’en 2017.

C’est pour atteindre ces objectifs ambitieux que les établissements bancaires cherchent à être attractifs en cette fin d’année afin de commencer l’exercice 2022 dans les meilleures conditions possible.

De ce fait, ils devraient contribuer au maintien des conditions favorables au premier trimestre 2022 au minimum. Certains estiment qu’il y aurait très peu de menaces haussières pendant les premiers mois de l’année 2018.

Par ailleurs, d’autres études prévoient qu’une légère hausse de l’ordre de 0,20 % serait à envisager sur le premier trimestre 2018. Cela pourrait concerner tous les candidats au crédit, mais particulièrement les ménages modestes.


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