Les taux d’intérêt ne devraient pas augmenter brutalement

Malgré les prédictions alarmistes des baromètres fin 2016, les taux d’intérêt des crédits n’ont finalement pas flambé l’année dernière. Pour certains experts, l’année 2022 s’annonce similaire à l’année 2017.

Production de crédits immobiliers : les objectifs des banques restent très ambitieux

Si 2022 avait été considérée comme une année exceptionnelle en matière de production de prêts immobiliers avec plus de 250 milliards d’euros de prêts accordés aux particuliers, un nouveau record de production de prêts à l’habitat devrait être atteint pour 2017. Les 300 milliards d’euros anticipés par les grands réseaux d’intermédiaire bancaire pourraient être dépassés.

Cependant, les conditions attractives de financement caractérisées par des niveaux des taux d’emprunt, qui se sont avérés bien moins importants que prévu, expliquent en grande partie cette production inédite. Pour rappel, après un plus bas historique atteint en novembre 2016, les barèmes ont légèrement progressé pour atteindre 1,57 % en moyenne en août 2017, selon les chiffres de l’Observatoire crédit logement/CSA.

Depuis, les taux d’intérêt n’ont plus augmenté et diminué pour atteindre 1,54 % en novembre 2017, une moyenne, certes, supérieure au 1,38 % en novembre 2016, mais qui reste largement supérieur aux 2,2 % ou 2,3 % affiché en novembre 2022 ou novembre 2016.

Par ailleurs, comme en 2022 les établissements prêteurs se sont encore fixés des objectifs de production très ambitieux pour l’année 2018. Ainsi, pour commencer cette nouvelle année dans les meilleures conditions possibles, les banques cherchent à rester attractives et à maintenir les taux d’emprunts très bas.

Les taux d’intérêt continuent d’être bas en ce début d’année

Selon certains professionnels et intermédiaires bancaires, une hausse des taux, même de quelques points de base, pourrait avoir un effet psychologique plus grave que de les laisser inchangés. Conscients des conséquences d’un tel bouleversement, la plupart des établissements bancaires ont décidé de laisser leurs barèmes similaires à ceux du mois de décembre 2017.

Un statu quo constaté par de nombreux réseaux d’intermédiaire bancaire. En fait, il faut savoir que les banques attendent de voir comment la demande de financement va évoluer avec l’entrée en vigueur des nouvelles versions de certains dispositifs tels que le PTZ 2018, les APL accession ou encore la loi Pinel.

Cependant, cette stratégie de prudence des banques pourrait évoluer en fonction de la décision que va rendre le conseil constitutionnel le 12 janvier concernant la résiliation annuelle des contrats d’assurance emprunteur pour des prêts à l’habitat souscrits avant le 22 février 2017.

Représentant désormais jusqu’à 30 % du coût total d’un crédit immobilier, l’assurance emprunteur est devenu un enjeu majeur pour les banques. De ce fait, la décision des sages du Palais Royal pourrait contraindre certains établissements prêteurs à changer de politique en matière de taux d’intérêt.


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