Les critères sont les points clés d'une demande de regroupement de crédits, ils déterminent à eux seuls la faisabilité d'un projet de regroupement de prêts. CID vous présente en détail tous les critères pris en compte lors d'une étude de rachat de crédits.

Les principaux critères d'un rachat de crédits à retenir

L’endettement leur permet en effet de savoir d’une part quelles sont les conditions qu’elles vont pouvoir offrir aux demandeurs et d’autre part jusqu’à quel endettement maximal, elles vont le faire.

En complément à ces éléments, nous avons pu observer qu’un second calcul intervenait, à savoir celui du reste à vivre. D’autres facteurs interviennent dans le calcul du risque et donc dans la décision d’une banque d’accorder un prêt ou non. Il y a notamment le nombre de prêts existant, l’éventuelle existence d’un précédent regroupement de crédit ainsi que le critère de la quotité hypothécaire, encore appelée ratio hypothécaire.

Liste des critères d’acceptation d’un rachat de crédits

Voici les différents critères qui sont pris en compte dans une demande de rachat de crédits :

  • Taux d’endettement (avant et après rachat des encours)
  • Pérennité et ancienneté des revenus
  • Durée de remboursement du rachat de crédits souhaitée
  • Taux appliqué
  • Quotité hypothécaire (pour les propriétaires)
  • Taux de reste à vivre
  • Le nombre de crédits
  • Situation des comptes bancaires : relevés de comptes

Cette liste est non exhaustive, les différents éléments listés ci-dessus sont systématiquement analysés dans une étude de faisabilité pour un projet de regroupement de crédits, pour chaque critère, un document justificatif est demandé.

Les prêts en rachat de crédit : quel nombre ?

Si l’endettement, le reste à vivre ainsi que le ratio hypothécaire sont bien des critères essentiels retenus par les prêteurs dans leur calcul, il ne faut pas non plus occulter la ligne du nombre des crédits existant dans un dossier. Sommairement, moins un couple a de crédits en cours, plus son profil est bon pour les banques. Prenons pour exemple un couple qui sollicite le rachat de son prêt immobilier, d’un prêt travaux, d’un crédit auto ainsi que d’un prêt personnel amortissable. Si son bien couvre très nettement le montant du prêt sollicité et que son endettement est sous la barre des 50 %, alors ce prospect sera très attractif pour une banque en rachat de prêts.

A l’inverse, des demandeurs dont les charges dépassent les 60 à 70 % en ayant souscrit plus de 7 ou 8 crédits, se verront attribuer un taux moins bon, une durée moins longue et des conditions globalement plus draconiennes.

Le calcul d’endettement en rachat de crédit

L’un des critères fondamentaux retenus par les banques en regroupement de crédits est celui de l’endettement s’inspirant ainsi directement des banques de dépôt traditionnelles.

La grande différence toutefois avec celles-ci réside dans le fait que ce facteur revêt deux caractéristiques. Pour une banque de rachat de dettes, le seuil de l’endettement avant intervention lui permet de définir le profil du demandeur et fixe ainsi dans son scoring les conditions auxquelles le prospect peut prétendre en fonction de son risque.

C’est ainsi que les banques vont définir quel taux, quelle durée, quelle quotité hypothécaire, elles peuvent proposer aux ménages demandeurs. L’endettement avec intervention est donc très important à l’inverse des banques classiques. Et l’endettement après intervention est aussi essentiel. Plus le prospect reflète un profil intéressant, plus l’endettement peut grimper, pour dépasser parfois la fameuse règle du tiers.

Critères : la spécificité du rachat de prêt

Traditionnellement, ce sont les critères d’endettement qui sont pour l’essentiel retenus par les prêteurs ainsi que la pérennité et l’ancienneté des revenus. Le grand public sait ainsi que la ou les mensualités ne doivent en principe pas dépasser le tiers des revenus d’un ménage dans le calcul de l’endettement de ce dernier et que généralement les organismes financiers retiennent comme base de revenus des CDI ainsi qu’au moins 3 bilans d’exercice pour les professions libérales.

Dans le cas d’un rachat de crédit, d’autres critères bien moins connus sont observés par les banques.

Reste à vivre et rachat de prêt

Encore mieux connu du grand public, un autre critère a une grande importance pour les prêteurs : celui du reste à vivre. Il s’agit d’un calcul complémentaire à celui de l’endettement type qui a pour objectif de déterminer si le ménage demandeur peut financièrement assumer la charge du crédit après avoir réglé ses charges financières courantes.

C’est ainsi qu’une banque peut décider qu’avec un endettement de 26 %, un foyer ne pourra pas régler à terme sa nouvelle mensualité. A l’inverse, un foyer fiscal ayant de gros revenus pourra dépasser allégrement les 30 % d’endettement en vertu d’un reste à vivre très conséquent.

Le ratio hypothécaire en rachat de crédit

Le ratio hypothécaire (ou quotité) est un indicateur de faisabilité dans un rachat de prêts qui permet de déterminer le montant d’un prêt en fonction de la valeur d’un bien immobilier proposé en garantie.

Reste à vivre et rachat de crédit

Le reste à vivre est un indicateur qui peut évaluer la stabilité financière d’un foyer. Pour l’optimiser, on peut opter pour le regroupement de crédits.

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