Avis d’imposition : hausses et mesures

Nous sommes nombreux à avoir récemment reçu notre avis d’imposition et à avoir tristement constaté une hausse de notre impôt sur le revenu.

Imposition : ce qui va changer

Bien souvent, ces hausses sont le fruit de mesures gouvernementales et de Bercy qui sont passées en partie inaperçues du grand public. Nous allons ici tenter de faire un résumé de ces changements sous la forme d’un avis d’imposition spécial.

Pour rappel, il n’y a donc pas que les seuls impôts fonciers et la taxe d’habitation qui augmentent dans l’Hexagone. Un certain nombre d’impôts directs ont progressé sur le papier tandis que vos revenus n’ont eux pas bougé d’un denier. Comme toujours, ces nouveautés ont joué contre votre porte-monnaie et votre pouvoir d’achat.

Avantage par demi-part fiscale minoré

En premier lieu, on trouve la minoration de l’avantage de la demi-part fiscale. Rappelons que chaque ménage se voit attribuer une demi-part fiscale par enfant à charge (jusqu’à 2 enfants, puis 1 part entière ensuite). Le gain d’impôt plafond s’élevait jusqu’à présent à 2 336 € par enfant. Ce chiffre a été ramené à 2 000 €uros sauf cas particulier, réduisant ainsi d’autant la réduction d’impôt liée à la demi-part en question.

Sur un plan fiscal pur, on notera aussi que le barème des frais kilométriques a été gelé depuis 2012 tandis que dans le même temps, l’inflation des prix du carburant et des frais d’entretien a elle poursuivi son augmentation réduisant ainsi la marge de manœuvre des contribuables.

Dans un registre différent, on rappellera que les fameuses heures supplémentaires qui faisant l’objet d’une exonération d’impôt sous l’ère Sarkozy sont elles aussi de nouveau taxées par Bercy. Enfin, on ne peut occulter l’apparition de la nouvelle tranche d’imposition à 45 % qui concerne donc les contribuables fortement imposés (au-delà de 150 000 € par part de quotient familial).

Des réductions d’impôts en baisse…

A contrario, les possibilités de réductions d’impôts ont parallèlement baissé de façon significative. De très nombreux avantages fiscaux ont été réduits d’environ 15 % passant de 36 à 30 %. Rappelons que cela avait déjà été le cas en 2011 avec la suppression pure et simple de l’abattement de 15 % sur les charges sociales dont bénéficiaient les employeurs d’un salarié à domicile dans le cadre du CESU.

Et lorsque cela baisse d’un côté, cela augmente souvent de l’autre avec notamment la réévaluation des prélèvements sociaux qui sont eux passé de 13.5 % à 15.5 % sur l’ensemble des plus-values générés par des placements financiers allant des revenus locatifs aux gains boursiers en passant par les gains des assurances vie


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