Prêt entre particuliers : les pièges à éviter

Interrogation

S'il semble parfois inutile ou indélicat de formaliser ce prêt, notamment en faveur de l'un de ses enfants, c'est pourtant fortement conseillé.

Prêt entre particuliers : éviter les contentieux

Le fait de rédiger un contrat ou une reconnaissance de dette permet également d’éviter les querelles de famille, notamment si le prêt a été consenti à un seul enfant, et que les autres n’ont rien reçu. Sachez ici qu’il est toujours possible de réaliser ultérieurement une donation-partage en faveur de tous les enfants en transformant ce prêt en donation-partage, afin de rétablir l’égalité entre héritiers, et souvent sans coût fiscal.

En effet, les donations en faveur des enfants bénéficient d'un abattement égal à 100 000 € par parent et par enfant qui peut être renouvelé tous les 15 ans (chaque enfant peut donc bénéficier de 200 000 € si son père et sa mère réalisent une donation). Il est également possible de leur donner en numéraire une somme supplémentaire de 31 865 € sans payer d'impôts. Il faudra toutefois régler les frais d'acte de donation-partage chez le notaire qui restent assez limités.

Se prémunir des impayés avec le crédit entre particulier

Par ailleurs, il existe de nombreux cas où les débiteurs (enfants ou amis) renâclent à régler la somme due, provoquant de fait une gène financière pour le généreux créditeur qui devra peut-être recourir à un prêt pour financer ses projets ultérieurs. D'où l'intérêt de faire les choses dans les règles.


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